Des boutiques à date de péremption – Libération

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Les magasins «Pop Up», tremplin pour des créateurs.

Par VIRGINIE BALLET

 

“Elles surgissent de nulle part, tels des champignons. Elles ont une date de péremption. Ce sont les boutiques éphémères, ou «pop up stores.” Venues des États-Unis, ces échoppes périssables sont bien souvent l’apanage des grands groupes comme Coca-Cola, qui s’apprête à ouvrir l’une d’entre elles à deux pas des Champs-Élysées, fin avril. Objectif : célébrer le 125e anniversaire de la marque.

Derrière ce concept, se cache la volonté d’accroître encore la notoriété d’une marque, de préparer le consommateur à l’arrivée d’un nouveau produit, ou d’une future enseigne. Ainsi, l’ogre du prêt-à-porter japonais Uniqlo avait d’abord opté pour un pop up store, à quelques semaines de l’ouverture de son enseigne parisienne, en octobre 2009.

Outre les multinationales, de plus en plus de jeunes créateurs et de marques confidentielles font le choix de ce type de structure, qui agit alors «comme une vitrine», selon Pierre Pomanti. Lui a cofondé un espace dédié aux boutiques éphémères, dans le XIe arrondissement, à Paris. Depuis un an et demi, son Pop Up Store Oberkampf accueille une vingtaine de créateurs de prêt-à-porter, de design ou d’accessoires, un week-end par mois. «L’idée nous est venue à New York, où le concept est très développé. Mon associé et moi disposions de cet espace de 200 m2 aux allures de loft. Il peut s’agir d’une alternative pour les jeunes créateurs qui n’ont pas les moyens de participer à des salons professionnels… »

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